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mercredi 15 février 2012

DIEU est la vie

Qu’est-ce que la vie? Voilà toute une question. Pour nous, humains (et autres mammifères), elle commence par ces deux organismes infimes – pourtant déjà bien vivants – que sont le spermatozoïde et l’ovule. La rencontre de ce couple infinitésimal, après avoir fait brièvement connaissance, culminera en leur union. Union au sens totalement littéral puisqu’il y aura fusion complète des deux corpuscules pour n’en former qu’un seul. Un seul nouveau corps, mais ô combien plus grand! À eux seuls, microscopiques résidents d’un monde qui nous est étranger, ils possèdent les plans pour la construction d’une entité organique qui leur est rien de moins que plus ou moins 500 billions (500 000 000 000 000) de fois supérieure en taille et en volume. Tout un projet! Quoique ça puisse sembler audacieux, c’est la nature qui suit son cours et ces êtres (cellules) ne sont pas devant une tâche irréalisable, mais bien devant « ce qui va de soi »! La complexité d’un système informatique n’est rien en comparaison à toute la logistique et la mécanique sous-jacente au corps humain. Le système digestif, à lui seul, possède une bibliothèque d’informations tout simplement gigantesque : le simple fait de transformer une pomme, de la décomposer chimiquement en molécules et d’en répartir les constituants au bon endroit et de la bonne façon tient d’une aberrante complexité et d’un « savoir-faire » qui dépasse notre entendement. Nous noircirions des millions de pages avant d’arriver à une complète description du seul système digestif alors que l’incroyable nombre d’informations et d’instructions de tout le système tient à l’intérieur de deux cellules microscopiques! Difficile de ne pas être en admiration devant une telle prouesse de la nature. Et pourtant, nous ne réfléchissons jamais à ces choses, elles font partie du domaine de la banalité. Nous savons qu’il en est ainsi pour tous les mammifères, mais nous n’occupons pas nos pensées avec ce genre de merveilleux mystères. En effet, bien au-dessus de tout cela, nous ne pensons qu’au nom que nous allons donner à l’enfant, à la couleur de sa chambre et à sa place à la garderie. Sera-ce un garçon ou une fille? Qu’à cela ne tienne! Ce sera une construction d’une incommensurable envergure considérant la « taille » des deux seuls bâtisseurs et détenteurs du plan! En fait, ils ne seront pas seuls dans leur entreprise, le corps entier de la mère sera de la partie apportant cornichons, crème glacée et beurre d’arachides comme matériaux de construction. De plus, tout le « chantier de construction » est prêt : liquide amniotique, espace suffisant et chaleur sont au rendez-vous. Mais ce « chantier de construction » n’est-il pas lui-même issu du travail précédent des deux entités microscopiques? C’est à donner le vertige! Et c’est précisément ce « vertige » qui est la raison d’être de cet article. Quelle beauté! Quelle admiration nous devrions avoir devant une telle réalisation de la vie!
Ne devrions-nous pas embrasser ce vertige de toute notre attention et questionner le paradoxe qui s’offre à nous : deux êtres microscopiques créent un être humain qui, lui, crée des êtres microscopiques qui créent un être humain qui…? Une version plus humaine de « la poule ou l’œuf? ». Que faisons-nous d’un aussi merveilleux paradoxe? Ah, oui, j’oubliais la fameuse berceuse pour s’endormir qu’est le Darwinisme.
C’est bien là la réponse « ultime » à ce paradoxe qui consiste à savoir ce qui est venu en premier : la poule ou l’œuf, le spermatozoïde et l’ovule ou l’homme et la femme. La réponse, c’est Darwin, c’est-à-dire ni l’un, ni l’autre, mais bien une succession hasardeuse de collisions entre atomes jusqu’à ce qu’ »accidentellement », par pur « hasard », se forme une première molécule vivante qui, elle-même, toujours par hasard, se divise en deux et ainsi de suite. La vie serait donc née de hasard en hasard. Et tout ceci, bien sûr, en déclarant effrontément qu’un atome et un soleil ne sont pas, dès le départ, « vivants ».
Donc, rien de miraculeux, rien d’émerveillant, rien de divin, bref, rien de vivant en soi. Le hasard est roi et ce n’est qu’une suite de pures coïncidences, de fortuits accidents. Voilà ce qu’est la vie. Pas étonnant, dans ce cas, que notre « réussite » dans la « vie » ne soit établie qu’en fonction de nos richesses et nos biens matériels puisque, suivant cette logique, la vie n’a intrinsèquement pas de but. C’est l’art de l’insipide.
Mais laissons tomber cette vision dogmatique et matérialiste quelques instants et retrouvons un peu de ce sentiment enivrant qu’on éprouve devant le merveilleux, le miraculeux et le plus grand que nous.
Considérons deux merveilles/futilités que sont une plante (une orchidée) et un insecte (une abeille). Ils n’ont théoriquement rien en commun puisqu’issus de deux « branches évolutives » complètement différentes. Allons-y gaiement et redécouvrons le miraculeux.

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